Anonymisation : la solution Avatar

La méthode permet de s’adapter à l’usage visé par l’exploitation du jeu de données. La solution peut être paramétrée selon la sensibilité des données et le contexte de partage de ces données.

En effet, pour un même jeu de donnée, on ne procède pas à la même avatarisation si c’est pour faire de l’open data ou un partage en interne.

La sécurité apportée aux données générées par la solution Avatar se mesure par l’impossibilité de ré-identifier les individus à l’origine de ces données. La sécurité se mesure grâce à la suppression des risques sur les trois critères du G29 : individualisation, corrélation et inférence.

L’individualisation est un critère qui mesure la possibilité de ré-identifier un individu à partir de ses caractéristiques.
La corrélation mesure la possibilité de ré-identifier des individu en croisant deux bases de données.
Et l’inférence vérifie la possibilité de déduire de l’information sur un ou plusieurs individus.
La solution s’accompagne de métriques inspirées de ces 3 critères. Elles permettent d’évaluer la sécurité du jeu d’avatars.

Les données avatarisées n’étant plus considérés comme des données personnelles, ne sont plus soumis au RGPD. Ces avatars peuvent être conservés sans limitation dans le temps (donc au-delà de la durée de conservation imposée par le RGPD). Le potentiel des données peut être libéré et exploité au service de tous, dans le respect de chacun.

Les avatars issus de la solution assurent le respect de la vie privée des individus et permettent de répondre à un impératif éthique en facilitant l’accès aux données pour des fins d’innovation ou de recherche, mais également en permettant la transparence et la reproductibilité des résultats.